Interview de Morgan Acas, Co-fondateur de ROMY Paris

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Morgan Acas, Président Co-fondateur de ROMY Paris

Quelle est l’origine de la création de ROMY ? Le projet de soin sur-mesure est-il à l’origine de votre réflexion ?

Tout d’abord, mon père travaillait dans le domaine de la cosmétique, et mon associé Thomas a de la famille également dans ce secteur, nous avons donc été familiarisés relativement tôt avec cet univers. Par ailleurs, nous sommes tout deux de grands amateurs de nouvelles technologies, et on a donc perçu une opportunité intéressante pour associer les deux, et faire une véritable proposition de valeur par rapport à l’offre actuelle.

Notre réflexion s’est appuyée sur le constat, scientifiquement prouvé, que le vieillissement prématuré de la peau est provoqué à environ 75% par des causes extérieures, comme par exemple le stress, la pollution, le climat, le rythme de vie… Pour nous il était donc incohérent de ne pas avoir un produit adapté à ces besoins, et nous avons décidé de travailler autour de cette thématique.

La création de ce projet a requis un temps important en raison de la R&D, le projet a-t-il évolué au cours de cette période, ou bien est-il resté sensiblement similaire ? Par ailleurs, cette période a-t-elle présenté des difficultés ?

Effectivement, au cours de son développement, notre produit a été mis à l’épreuve. De manière générale, l’ensemble a évolué, mais nous avons gardé ce qui faisait son essence, à savoir apporter une réelle réponse cosmétique sur-mesure. Cela c’est effectivement traduit par un appareil capable de produire une crème sur-mesure, avec une structure adaptée à l’ère du Big Data, le résultat final étant Figure. Le plus gros challenge a été le travail au niveau sensoriel des produits. Notre promesse marketing ne devait pas être illusoire: pas de perte d’efficacité, et une garantie d’innocuité. Au final, c’est mon associé David qui est parvenu à résoudre l’ensemble des difficultés techniques rencontrées, en utilisant une approche novatrice. Stratégie payante, puisque notre produit est désormais opérationnel !


Quel est ton sentiment à l’égard de l’évolution du marché des cosmétiques ? Penses-tu que Romy est une évolution logique face à un besoin particulier, ou aspire à créer quelque chose de nouveau ?

Au tout début, les gens rencontraient une certaine difficulté à se projeter sur l’utilisation de notre appareil. L’intérêt a crû au fur et à mesure de l’avancement du prototype, en raison probablement de l’évolution qu’apporte notre système. En réalité, nous sommes peut-être même au delà de l’évolution, dans la mesure où les pots de crème sur mesure commencent seulement à apparaître, et nous proposons d’ores et déjà quelque chose de plus poussé.


Enfin, on associe souvent l’esprit d’innovation à l’univers des startups, mais quand est-il des grands groupes de la cosmétique, sont-ils eux aussi, selon toi, dans une démarche similaire ?
 

A l’heure actuelle ce n’est pas le cas, les véritables vecteurs d’innovation au sein du domaine cosmétique sont les startups. Les grands acteurs du secteur n’inscrivent pas leur stratégie dans la réelle prise d’initiatives internes.